Si nous doutions des bienfaits d’un stage SIV avec David Eyraud et bien le doute est levé.
Nous, Linda, Mathieu, Gwenaël, Olivier, François, Fabien, Jean-Claude et Nadine, en sortons enchantés. Tout y est, la pédagogie presque sans failles puisque David sait reconnaître qu’il aurait pu donner une autre instruction au pilote, le calme, l’adaptation des exercices pour chacun, une progression partagée, des commentaires justes, où les erreurs sont toujours une source d’apprentissage, des explications claires et pourtant ardues sur la sat, la vrille, l’autorotation, le vol en marche arrière, les B, les frontales, les grandes oreilles avec accélérateurs, le 360 sortie chandelle, dispersé … David est impressionnant aussi et surtout par sa capacité d’observation, d’analyse, et sa réactivité à nous dire quoi faire à la radio, sans jamais transmettre de stress à la voix quand ça part en sucette ou quand on ne réagit pas assez vite à ce qu’il nous demande . C’est vraiment appréciable !
De plus agrémentés de ses bims, bams, tops, olés et pafs qui nous ont permis de nous dépasser et de réussir toutes sortent de manip. De développer, de confirmer des réflexes de sécurité, de comprendre, d’identifier et de démystifier certaines situations comme le 360 engagé, l’autorot, la frontale, la parachutale, et le top paraît-il, la marche arrière.
Nous avons pu enfin mettre en face de termes techniques qui peuvent paraître barbares, des images, des sensations, une pratique pour découvrir nos faiblesses mais également notre potentiel. David nous l’offre en toute sécurité.
Pour les débutants qui se poseraient la question de quand faire un SIV, avec un peu plus de 80 vols et quelques vols en thermique, ça peut être le bon moment pour ce stage. C’est aussi après des années de vols que certains se posent la question d’un tel stage et franchissent le pas. Pour d’autres, c’est le 4ème SIV avec David, sans aucune lassitude car réviser régulièrement son abécédaire d’incidents semble toujours aussi indispensable pour voler en sécurité et en toute sérénité.
Pendant ce stage, on se rend compte que l’on peut engager bien plus que ce qu’on imagine, que ça se passe bien, et que, même la voile fermée à 60%, il est possible de contrer et même de tourner coté ouvert. Il faut être prêt à se dépasser pour, par exemple, fermer une demi aile pour partir en autorotation.
Mais n’oublions pas le mot de Manu, notre président. Il nous rappelle que ses stages se passent en air calme. Et que, s’ils servent à dédramatiser et à apprendre les gestes à faire en cas de sortie du domaine de vol, il faut garder à l’esprit qu’en air turbulent, ça peut parfois être un peu plus complexe à gérer. Néanmoins, dans 95% des cas, la fameux « bras haut de sécurité » si cher à David est suffisant, reste à ne pas tomber dans les 5% restants, qui n’arrivent pas si souvent.
Merci à David pour son professionnalisme.
Merci à Jean, notre chauffeur et moniteur au déco, un vrai papa-poule qui prend soin de nous, comme un bon savoyard,
Merci à Patrick pour l’organisation préalable, au choix du club de mettre l’ accent sur la sécurité via la forte participation financière au stage, à la bonne humeur ambiante.
SIVesquement, les 8 pilotes du stage.